lundi 25 novembre 2013

L'argent rend heureux

J'ai entendu aujourd'hui en classe: "l'argent fait les gens heureux". Cette phrase est incorrecte. On dit : "l'argent rend heureux".

Je voudrais donc parler des verbes rendre/se rendre, très utiles, qu'on utilise notamment dans les cas suivants:

- Il s'est rendu au poste de police (= aller)
- J'ai rendu visite à ma famille  (= aller voir)
- Je dois rendre un livre à la bibliothèque (= redonner)
- Elle rend sa mère heureuse (= avoir un effet)
- Cette expérience m'a rendu plus fort (= avoir un effet)

Pour plus d'informations (d'ordre grammatical), c'est par là: http://activitesfle.over-blog.com/article-29093555.html

Alors, l'argent rend heureux?:)




jeudi 21 novembre 2013

L'avenir du mall ?

Dans le cadre de notre cours sur la consommation, les étudiants ont parlé des malls qui sont, apparemment, des endroits très vivants et très fréquentés à Amman. Il se trouve que depuis quelques années aux Etats-Unis, des malls se vident, tombent en ruine, et meurent. Qu'en sera t-il à Amman ? Pensez-vous qu'un jour le "taj mall" ou le "city mall" ressembleront à ces photos ? Que fera t-on de toutes ces immenses structures ? 





Plus de photos sur : http://www.deathandtaxesmag.com/187511/84-pictures-of-dead-malls/
Plus d'informations (en anglais) sur : http://deadmalls.com/

mercredi 20 novembre 2013

Une belle photo

Cette photo a été prise un matin à la faculté des langues de l'Université de Jordanie.
J'étais assise sur une chaise quand soudain le vent a soufflé et les feuilles des arbres sont tombées sur le sol d'une belle façon.
J'ai adoré la vue et j'ai pris cette photo... et c'est tout.

  

Merci à Doaa

jeudi 14 novembre 2013

Au début, on ne lit pas


Aux 398 étudiants qui n'ont pas eu la chance (ou le courage) d'assister à notre première séance de lecture, voici le texte que nous avons lu lundi dernier : 

"Au début, on ne lit pas. Au lever de la vie, à l’aurore des yeux. On avale la vie par la bouche, par les mains, mais on ne tache pas encore ses yeux avec de l’encre. Aux principes de la vie, aux sources premières, aux ruisselets de l’enfance, on ne lit pas, on n’a pas l’idée de lire, de claquer derrière soi la page d’un livre, la porte d’une phrase. Non c’est plus simple au début. Plus fou peut-être. On est séparé de rien, par rien. On est dans un continent sans vraies limites-et ce continent c’est vous, soi-même. Au début il y a les terres immenses du jeu, les grandes prairies de l’invention, les fleuves des premiers pas, et partout alentour l’océan de la mère, les vagues battantes de la voix maternelle. Tout cela c’est vous, sans rupture, sans déchirure. Un espace infini, aisément mesurable. Pas de livre là-dedans. Pas de place pour une lecture, pour le deuil émerveillé de lire. D’ailleurs les enfants ne supportent pas de voir la mère en train de lire. Ils lui arrachent le livre des mains, réclament une présence entière, et non pas cette présence incertaine, corrompue par le songe. La lecture entre bien plus tard dans l’enfance. Il faut d’abord apprendre, et c’est comme une souffrance, les premiers temps de l’exil. On apprend sa solitude lettre après lettre, le doigt sur le cœur, soulignant chaque voyelle de sang rouge. Les parents sont contents de vous voir lire, apprendre, souffrir. Ils ont toujours peur que leur enfant ne soit pas comme les autres, qu’il n’arrive pas à avaler l’alphabet, à le déglutir dans des phrases bien assises, bien droites, bien mâchées. C’est un mystère, la lecture. Comment on y parvient, on ne sait pas."

C. Bobin, Une petite robe de fête, 1994 

(Rappel des horaires du club lecture : lundi, 12h30-13h30)

mardi 5 novembre 2013

Deux chansons


Chers étudiants, 

Je poste ici deux chansons que l'on devrait étudier en classe si j'arrive enfin à graver le CD... (pour ceux qui ont cours de compréhension écrite et orale avec moi, les deuxièmes années). 

La première est de Françoise Hardy, elle date des années 60. La seconde est de Barbara, elle est un peu plus récente, quoi qu'assez ancienne elle-aussi. Je vous promets des chansons plus contemporaines et joyeuses pour la suite... 

Bonne journée à vous! 

Marion





samedi 2 novembre 2013

A propos de l'image en arrière plan...

Changement de décor pour novembre ! Il commence à faire froid, l'hiver arrive, en France il peut être glacial, comme le montre ce tableau de Claude Monet (1840-1926), l'un des peintres fondateurs du mouvement impressionniste (travail sur la lumière et la fugacité de l'instant).

Ce tableau s'intitule Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt (un village de la région parisienne), il a été réalisé en 1880, lors d'un hiver particulièrement rigoureux... enfin tout est expliqué ici : http://www.petitpalais.paris.fr/fr/collections/soleil-couchant-sur-la-seine-a-lavacourt-effet-d’hiver
et il y a aussi une petite vidéo sur le peintre que je vous conseille de regarder.



Ce tableau n'est pas sans rappeler celui-ci, très connu, du même peintre, qui s'intitule Impression soleil levant, et qui a été réalisé dans la ville du Havre, cette fois à l'aube :