Chers étudiants,
L’année dernière au Maroc, j’ai demandé à mes élèves (adolescents) d’écrire un texte pour raconter l’Aïd. Voici trois de leurs productions, celles que je préfère.
Est-ce que l’Aïd en Jordanie ressemble à celui que l’on fête au Maroc ? Ces textes pourraient aider à la comparaison...
Bonne rentrée !
Marion
L’Aïd est un jour magnifique qui ne ressemble pas aux autres jours de l’année. Il est rempli de chaleur et de joie. Cette année, l’Aïd était différent parce que mon père ne l’a pas fêté avec nous : Il était à la Mecque pour faire le pèlerinage. On aurait pu fêter l’Aïd seul, ma mère, ma sœur et moi, sauf que mes oncles sont venus chez nous pour fêter ensemble la joie de l Aïd. J'ai donc accompagné mes deux oncles à la mosquée où des milliers de musulmans se réunissent pour remercier Dieu et demander sa miséricorde. En revenant à la maison, j’ai pris un petit-déjeuner spécial. Après, mes oncles ont préparé les moutons pour les égorger. En ce qui me concerne, je n’aime pas beaucoup cette partie là de la fête. J'ai donc préféré faire mes devoirs dans ma chambre. Cependant, j’aime les moments passés entre la famille. C’est pour cela que j’essaie d’en profiter le plus possible.
Ayoub, 12 ans
La pluie tombe, le sang couvre la terre, les feux sont allumés. Mon père et mon frère sont à la mosquée pour prier. C'est notre coutume musulmane. Après, on a sacrifié les bêtes. Moi, je n'ai pas voulu voir le sang qui sort de la gorge du mouton alors j'ai préparé du thé, des gâteaux et la table. Puis, j'ai allumé le charbon, petit à petit, voilà c'est allumé. Ma mère a grillé du foie, la viande, et aussi la viande hachée. J'avais froid. C'est pour cette raison que je me suis vêtue comme un chou- fleur: des chaussettes, un foulard, un manteau, un cache-col, un chapeau ... Ma mère s'est tant moquée de moi. Je n'ai pas fait attention à mes vêtements car c'était le jour de l'Aïd et puis aussi le matin. Et comme d'habitude, je me suis changée, j'ai vu ma famille, nous avons bu du thé et mangé des gâteaux. J'ai beaucoup aimé cet Aïd car c'était amusant.
Elfinez, 13 ans
Samedi dernier, j’ai accompagné mon père au souk pour acheter le mouton de L'Aïd. En entrant dans le marché, j'ai vu une grande foule de paysans, venus de Ain Béni Mathar et de Dahra dans de vieux camions surchargés de moutons. C’étaient des gens de grande taille, vêtus de belle djellabas de laine blanche, la tête coiffée de turbans jaunes. Ils tenaient à la main une canne pour conduire le troupeau et pour chasser les voleurs. Chacun tenait une ficelle attachée à un ou plusieurs moutons. On entendait une grande clameur, des voix hautes et aiguës mêlées aux bêlements des moutons. Une mauvaise odeur d'écurie se dégageait du lieu. On sentait le mélange de la sueur, du foin et de la crotte des bêtes. Mon père allait, venait, regardait attentivement toutes les bêtes. Il tâta un gros mouton qui attira son attention par ses cornes monumentales et sa couleur brune. Il marchanda le prix avec le vendeur pendant une heure, avant de décider enfin de prendre la bête. Malgré la fatigue et la mauvaise odeur, j’étais fou de joie à l’occasion de la fête.
Iliass, 12 ans (vraisemblablement aidé par son père)
L’année dernière au Maroc, j’ai demandé à mes élèves (adolescents) d’écrire un texte pour raconter l’Aïd. Voici trois de leurs productions, celles que je préfère.
Est-ce que l’Aïd en Jordanie ressemble à celui que l’on fête au Maroc ? Ces textes pourraient aider à la comparaison...
Bonne rentrée !
Marion
L’Aïd est un jour magnifique qui ne ressemble pas aux autres jours de l’année. Il est rempli de chaleur et de joie. Cette année, l’Aïd était différent parce que mon père ne l’a pas fêté avec nous : Il était à la Mecque pour faire le pèlerinage. On aurait pu fêter l’Aïd seul, ma mère, ma sœur et moi, sauf que mes oncles sont venus chez nous pour fêter ensemble la joie de l Aïd. J'ai donc accompagné mes deux oncles à la mosquée où des milliers de musulmans se réunissent pour remercier Dieu et demander sa miséricorde. En revenant à la maison, j’ai pris un petit-déjeuner spécial. Après, mes oncles ont préparé les moutons pour les égorger. En ce qui me concerne, je n’aime pas beaucoup cette partie là de la fête. J'ai donc préféré faire mes devoirs dans ma chambre. Cependant, j’aime les moments passés entre la famille. C’est pour cela que j’essaie d’en profiter le plus possible.
Ayoub, 12 ans
La pluie tombe, le sang couvre la terre, les feux sont allumés. Mon père et mon frère sont à la mosquée pour prier. C'est notre coutume musulmane. Après, on a sacrifié les bêtes. Moi, je n'ai pas voulu voir le sang qui sort de la gorge du mouton alors j'ai préparé du thé, des gâteaux et la table. Puis, j'ai allumé le charbon, petit à petit, voilà c'est allumé. Ma mère a grillé du foie, la viande, et aussi la viande hachée. J'avais froid. C'est pour cette raison que je me suis vêtue comme un chou- fleur: des chaussettes, un foulard, un manteau, un cache-col, un chapeau ... Ma mère s'est tant moquée de moi. Je n'ai pas fait attention à mes vêtements car c'était le jour de l'Aïd et puis aussi le matin. Et comme d'habitude, je me suis changée, j'ai vu ma famille, nous avons bu du thé et mangé des gâteaux. J'ai beaucoup aimé cet Aïd car c'était amusant.
Elfinez, 13 ans
Samedi dernier, j’ai accompagné mon père au souk pour acheter le mouton de L'Aïd. En entrant dans le marché, j'ai vu une grande foule de paysans, venus de Ain Béni Mathar et de Dahra dans de vieux camions surchargés de moutons. C’étaient des gens de grande taille, vêtus de belle djellabas de laine blanche, la tête coiffée de turbans jaunes. Ils tenaient à la main une canne pour conduire le troupeau et pour chasser les voleurs. Chacun tenait une ficelle attachée à un ou plusieurs moutons. On entendait une grande clameur, des voix hautes et aiguës mêlées aux bêlements des moutons. Une mauvaise odeur d'écurie se dégageait du lieu. On sentait le mélange de la sueur, du foin et de la crotte des bêtes. Mon père allait, venait, regardait attentivement toutes les bêtes. Il tâta un gros mouton qui attira son attention par ses cornes monumentales et sa couleur brune. Il marchanda le prix avec le vendeur pendant une heure, avant de décider enfin de prendre la bête. Malgré la fatigue et la mauvaise odeur, j’étais fou de joie à l’occasion de la fête.
Iliass, 12 ans (vraisemblablement aidé par son père)
Ah oui, ils se ressemblent, la prier , le sacrifice et surtout la joie. donc c'est ma premiere fois je lis de l'Aid en français et je dois dire que le facon de l'expression étais magnifique :)
RépondreSupprimerAyant vecu au Maroc pour une longue duree .. je trouve qu'il ya une certaine difference entre les deux pays .. au Maroc c'est absolument obligatoire d'acheter et gorger les moutons et comme Elfinez a dit, le sang couvre toute la terre ..un de mes agreables souvenirs d'enfance c'est quand mes amies et moi faisons la "kheloota" c'est un repas qu'on fait au Tajine ,on met n'importe quels legumes et de la viande ...franchement c'est la partie qui me manque le plus :)
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